Mes pleurs me perturbent. Mes pleurent le perturbent. Je le sens . Une pitié égoiste ? Je dirais plutôt une douce compassion.
Je le sens perdu dans ses pensées. Il s’interroge. Cherche des élèments de
réponse à une seule et unique question. Cette question n’a pas de relation avec
lui. Il ne se dit pas a fond de lui. « Mince alors il faut toujours qu’elle
se mette dans cet état après l’amour ! » La question n’est pas :
« Quand est ce que ces lamentations vont finir ? ». Je le le sens plutôt se poser cette question en relation avec moi. "D'où vient cette souffrance?" Une question suivie d'un voeu. "J'espère qu'elle cessera de se torturer". En ayant ce sentiment, l'amour prend ici tout son sens. Je dirais tout son véritable sens. L'amour est savoir se transcender dans son égoisme. Transcender le soi.
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