dimanche 16 février 2014

Flux et reflux

Cela fait quelques temps que je n'ai rien écrit. Et pourtant. Tant d'évènements ont eu lieu. Tant de perturbations. Tant de zones de turbulences que nous avons dû traverser tous les deux. Depuis que nous avons décidé d'annoncer notre vie commune à nos familles respectives, nos moments ne sont plus les mêmes. Ils ne sont plus les mêmes car on ne peut s'empêcher à penser au comment gérer ce nouveau paramètre. Une nouvelle configuration pour bientôt. Nous allons vivre ensemble. Tous les deux nous l'assumons. Mais il semblerait que l'assumer tout seuls ne soit pas suffisants. Nos proches entrent en ligne et il faut leur faire part de notre décision. Cette amie me l'a dit: je suis devenue anxieuse. Sa remarque, je me rappelle je l'ai trouvée très déplacée, pire, elle m'a vexée. Mais maintenant avec la tête refroidie, je me rends compte a quel point elle a raison. Oui, je stresse. Je m'apprête à vivre un grand changement dans ma vie. Moi et mon esquimeau, nous allons vivre ensemble. Je ne connais pas sa famille, il ne connait pas la mienne. La première rencontre aura lieu bientôt. J'aime l'entendre me dire, "les choses suivent leur cours". Il sait que j'ai besoin d'être rassurée et c'est justement cela le pouvoir de nos câlinades que nous adorons. Les instants câlins sont uniques. Ce sont des moments irremplaçables. Je comprends sa frustration d'aujourd'hui. Il pensait que nous allions pouvoir se câliner pendant une heure avant son départ a Marrakech. Je le lui avais promis. J'ai été retardée et de ce fait j'ai failli à ma promesse. Il était contrarié.  Je l'étais aussi. Si nos moments d'intimité et de complicité font la force de notre lien, il ne faut guère oublier notre désir toujours croissant de chasser les nons dits. Je me rappelle, il me l'avait demandé. "S'il te plaît, s'il y a quelque chose qui te dérange, dis le". J'ignore ce qui l'avait poussé a emettre ce voeu a ce moment là, au tout début de notre relation, mais je suis consciente de l'importance de cet acte. Je n'y arrive pas toujours. C'est le cas hier et aujourdhui. Lorsque je lui ai posé la question hier sur son retour de marrakech, il me répond: "je ne sais pas quand". Cette réponse m'a perturbé. Aujourd'hui encore, il verse dans le même sens. Peut Être aurais aimé l'entendre, dés que je finis le boulot je rentre, j'ai hâte de te revoir... 
Cette phrase il ne la pas dit. Mais cela ne signifie pas qu'il ne le pense pas. Jour après jour, Je me rends compte à quel point on se manque... A quel point nous ne sommes bien qu'ensemble.

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