lundi 23 septembre 2013

Mise au point :)

Cette phrase. Ces mots. Les miens. Non, je ne les regrette pas mais... Aujourd'hui avec du recul je me dis ce n'était pas le moment. L'expression  a chaud quoique sincère et porteuse d'espoirs peut parfois être éprouvante pour celle qui l'a reçoit. C'est ce qui lui est arrivé. Cette idée, une fois dans sa tête il ne cesse d'y penser. Des fois j'aimerais lui proposer d'oublier, de ne plus ruminer cela dans son esprit. Mais je sais pertinemment que ce n'est pas possible. "Elle est là pour toujours" m'a t'il dit. Ces derniers jours Mahfoud, repense a nouveau à ce projet de vivre ensemble. Un dessein qui l'excite et lui fait peur à la fois. Je n'aime pas le voir "torturé" de la sorte. D'un coup ses yeux redeviennent mélancoliques. Ils sont plongées dans cette même mélancolie qui a accroché mon regard la première fois que je lai vu à la sqala, il y a un peu plus de deux ans. L'idée qu'il pense que j'ai envie férocement de cette union me dérange. Ce n'est pas un à tout prix que je prône. Je n'ai jamais été dans cette philosophie. Je fuis l'excès comme la peste. Si l'impatience est peut être chez moi un défaut, je sais que je me rattrape avec tellement de qualités. Jai l'air ici de faire de l'autopromotion pour mon compte. Mais en réalité je suis juste sure de moi et j'ai confiance en mes capacités de compassion et de bienveillance. Je pense que c'est essentiel. 

mardi 17 septembre 2013

Regard

Regard d’un instant , regards incertains , regard de passion.
Qui peut dire ce que cache ces instants?
C’en est un qui aura gardé son mystère près de deux années.
Il portait en lui la symphonie de la passion.
Il se découvrit naturellement.


A travers une ballade incertaine , un moment apprécié,
le temps se segmenta en volonté de baisers , caresses et ébats.
Sans vouloir me projeter , les mots m’ont amené à apprécier tout ces états.   


La peur au ventre face à certains mots , l’esprit d’une certaine perception m’attire.
La discussion est toujours agréable et franche.
Elle m’aime. on s’aime
je n’ose le dire à la première personne.


Marqués par nos démons , nous faisons confiance l’un en l’autre,
pour faire d’un pas, une marche.
Sans autre destination que vivre l’instant présent.


Moments torrides , ballades passionnées , rires et mots se chevauchent pour nous bercer à travers une euphorie spécifique à chacun de ces instants.
On se plaît à vivre ces moments
On s’aime je le sens.


Mots après mots ,
baisers après baisers,
étreinte après étreinte,
on sème un amour frêle et sensible, qui se durcit avec le temps,
telle une verge qui se dresse de désir, pressé de délivrer son message de passion.

Au fond de son regard , je vibre de passion.

dimanche 8 septembre 2013

Ce jour là. Durant cette courte promenade, rien ne présageait cette liaison. Cette rencontre n'avait rien d'inédit, ou plutôt n'avait pas envoyé de signaux particuliers à mon esprit. Et pourtant quelques semaines plus tard, ce même esprit va nous rassembler. Au fil des instants, un lien doux et serein se tisse doucement. Je ne dirais pas calmement car mes blessures intérieures et mes peurs font naître chez moi des moments de doutes. Parfois ce sont des secondes, parfois des minutes. Mahfoud a assisté à ces vagues de "changement climatique". Quoique intrigué au départ, il n'a jamais eu de réactions impulsive. Aucune colère, aucun énervement, aucun geste violent. Avant même d'avoir des éléments de réponse, son intelligence lui a laissé entendre que je me sous estimais et que par conséquent cela provoquait chez moi des moments d'incertitude. Sa bienveillance a mon égard m'émeut. Si son envie de me voir habillée autrement me stresse parfois, ce n'est rien face à ce qu'il fait pour me prouver qu'il tient à moi. Non seulement il exprime l'envie de me voir, mais il prend l'initiative pour créer des occasions et espaces de rencontre. On ressent partager le même esprit. La même soif de liberté. Le même besoin d'amour et de tendresse. Ce sentiment me rend heureuse. A chaque fois que je sens que je commence à me sous estimer et à vouloir que le tableau noir alors qu'il ne l'est pas en réalité, je me rappelle ces instants avec lui. Des moments de parole et de silence aussi. On s'aime, on est bien.